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La fin du monde (social) est programmée pour …. vendredi! Ce qui est tôt.

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L‘année qui s’annonce va être sanguinaire en terme de suppressions d’emplois après plusieurs exercices déjà terribles. Dans cette folie où les plans sociaux se montent les uns sur les autres, les rapports sociaux sont bouleversés et le grand gagnant est un patronat qui peut faire se qu’il veut, ou presque.

La libre entreprise n’hésite pas à revenir sur des dogmes politiques qu’elle soutenait mordicus il y a peu. La grande perdante est sans conteste la collectivité qui se retrouve à payer pour le secteur privé afin d’empêcher comme elle peut le tissu social de se déchirer complètement. Et de foutre en l’air la consommation intérieure, dernier pilier vacillant d’une croissance qui ne l’est pas moins.

Souvenez vous, après la grande mode des départs en pré retraite jusqu’en 2007, ce mode de limitation des licenciements secs était devenu insupportable aux yeux de tous. Mais, officiellement honnie, cette facilité n’a jamais été écartée. Au contraire…

Sans doute fût-il séduisant, sur un plan d’image, de suivre le panache du « Travailler plus » dès 2007. Medef en tête. En très « raisonnable » d’applaudir à la réforme des retraites. La courbe démographique, nous expliquait-on, ne peut permettre le financement des pensions en l’état.

ABYSSAL

Mais cela n’empêchait pas les patrons de transférer la majeure partie de la charge de leurs ajustements d’effectifs – la désormais terriblement célèbre « variable d’ajustement » – sur les deniers publics. Sur les caisses de retraites, précisément.

Aujourd’hui, sous la gauche socialiste, le mouvement initié à droite, perdure. Les Mittal, Danone ou Peugeot doivent faire l’objet de « mesures d’âge ». De pré retraite. Et par tombereaux entiers. Pourtant l’équilibre du financement des retraites, la création d’emplois et la croissance ne sont pas au rendez-vous.

Alors, on déplore d’une main le creusement du déficit budgétaire – propre à la gauche, n’est-ce pas ? – et on y va franco de l’autre pour atteindre des profondeurs abyssales. Etonnant, non ?

D’autant que l’effet de masse, banalise, si l’on peut dire, le recours aux « trucs » pour habiller la misère. Mettons au défit quiconque de savoir quels salariés manifestent au jour le jour, tant dépêches et bulletins radios se succèdent à une vitesse vertigineuses égrainant conflits et plans sociaux. Dans une ronde aussi infernale qu’interminable.

Les pouvoirs publics ne savent plus où donner de la tête, cafouillant en allant jusqu’à reparler, de façon plus ou moins intentionnelle, de nationalisation. La fin du monde (social) n’était peut-être pas pour le 21 décembre 2102. Mais attendrons-nous bien longtemps ensuite ?


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